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SALLES DE
SHOOT
   
     
         
         
         
 
Salles de shoot : ce qu'ils refusent de vous dire
 

Le 18 mai 2009, les associations Asud, Act Up-Paris, Anitea, Gaïa, Safe, Sos Hépatites Paris, ont installé une salle d'injection dans les locaux de l'association Asud. Le 11 et 12 juin, l'Anitea remettra cela lors des 30èmes journées de l'Anitea, à la Villette. Mais cette fois-ci en présence de M. Etienne Apaire Président de la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) et de Mme Roselyne Bachelot Ministre de la Santé. Du 13 au 16 octobre, une nouvelle salle d'injection sera installée lors du colloque THS (Toxicomanies Hépatites Sida), à Biarritz. Il est surprenant de constater que ce lobby puisse dilapider l'argent public si facilement alors que l'on demande d'énormes sacrifices au français.

 


ORGANE INTERNATIONAL DE CONTRÔLE DES STUPEFIANTS (OICS): RAPPORT 2009

SALLES D'INJECTION : Mme Bachelot Ministre de la santé ira-t-elle à l'encontre des recommandations de l'Organe international de Contrôle des Stupéfiants (OICS) ?

 

Le rapport 2009 de l'Organe International de Contrôle des Stupéfiants - OICS- recommande dans sa recommandation 32  (page 140) à l'intention des gouvernements , des organismes des Nations Unies et des autres organisations internationales et régionales compétentes de fermer les salles d'injection :

 

Recommandation 32
L’Organe note avec préoccupation que, dans un petit nombre de pays, des “salles de consommation de drogues” et des “salles d’injection” où l’on peut consommer impunément des drogues acquises sur le marché illicite fonctionnent encore.

L’Organe engage les gouvernements à faire fermer ces salles et autres lieux similaires et à faire en sorte que les toxicomanes puissent accéder à des services sanitaires et sociaux, y compris aux services de traitement de la toxicomanie, conformément aux dispositions des traités internationaux relatifs au contrôle des drogues.

 

 

ORGANE INTERNATIONAL DE CONTRÔLE DES STUPEFIANTS (OICS) :

L’Organe prend note des efforts déployés par les autorités allemandes pour faire en sorte que les salles d’injection de drogues soient intégrées dans les services généraux de santé pour toxicomanes, et qu’elles soient propres et bien entretenues. Il constate toutefois que, selon les données recueillies par le Gouvernement allemand, il ne semble guère établi que les salles d’injection permettent réellement d’encourager les toxicomanes à suivre un traitement et que leur existence contribue à réduire le nombre de décès liés à la drogue. L’Organe continue d’estimer que, dans la mesure où des drogues achetées sur le marché illicite peuvent y être consommées, les salles d’injection ne sont pas conformes aux traités internationaux relatifs au contrôle des drogues.

 

L’Organe souhaite rappeler que les salles d’injection (ou autres lieux similaires ouverts dans certains pays occidentaux) risquent même de faciliter l’abus de drogues, sont contraires aux traités internationaux relatifs au contrôle des drogues et ont des incidences sur les obligations des services de détection et de répression. L’Organe engage donc les gouvernements à mettre en place plus de structures de traitement de la toxicomanie qui soient conformes aux bonnes pratiques médicales et aux traités internationaux relatifs au contrôle des drogues plutôt que de faciliter et d’encourager l’abus de drogues, voire le trafic, en ouvrant des salles d’injection et des lieux analogues.

 

L’Organe tient à dire encore une fois que l’aménagement de locaux où les toxicomanes peuvent, sous le contrôle direct ou indirect des autorités, s’injecter des drogues obtenues par des voies illicites est contraire aux traités internationaux relatifs au contrôle des drogues.

 

L’Organe reste préoccupé par la pratique, non conforme aux conventions internationales, qui consiste à aménager des salles d’injection où les drogues font l’objet d’un usage non médical. La Suisse est un pays doté d’un système de protection sociale et de soins de santé très développé et devrait être en mesure de fournir toutes sortes de moyens de traitement, plutôt que d’aménager des locaux qui contribuent à prolonger et à faciliter l’abus des drogues dans des soi-disant bonnes conditions d’hygiène.

 

 

ORGANE INTERNATIONAL DE CONTRÔLE DES STUPEFIANTS (OICS) :
Les salles d'injection sont contraires aux conventions internationales

 

 

 

 

 

ETATS-UNIS :
Frédéric CARTERON
Ancien Magistrat
Vice-président de Parents Contre la Drogue

Que cela soit en France, en Suisse, ou bien aux États Unis où je réside actuellement, les salles d'injections n'ont jamais réglé le problème de la dépendance à la drogue.

La pratique de terrain a démontré que ces salles d’injection constituent la recette idéale pour de nouveaux désastres en termes de sante publique. Il s’agit de la classique illustration de la "fausse- bonne idée" : l’idée est "sexy" en termes de relation publique ; elle permet aux pouvoirs publics de se donner bonne conscience ; enfin, elle semble être une solution "humanitaire" et pleine de compassion. Cependant, il suffit de s’attarder un peu sur le fondement, les conséquences réelles et humanitaires de cette idée pour réaliser que cette idée "formidable" n’est rien d’autre que de la poudre de perlimpinpin, de la poudre aux yeux.

 

Si ces salles d’injection étaient un moyen efficace de lutter contre la toxicomanie, je les soutiendrais bec et ongles ! Mais mon expérience en tant qu’ancien policier, magistrat, co-fondateur de Parent Contre la Drogue, et vice-président d’une organisation internationale de lutte contre la drogue m’ont démontré le contraire !

 

Ces salles d'injection pour les drogues permettent aux pouvoirs publics, et plus particulièrement en France à la MILDT, de se donner bonne conscience et de cacher leurs défaillances à créer, à mettre en place de réelles politiques de prévention et de "sortie de la toxicomanie". Une fois de plus, les solutions de facilité l'emportent sur les vraies politiques de lutte contre la toxicomanie qui, elles, demandent du courage, des efforts, de l'énergie, de l'audace, et beaucoup de travail sur le terrain.

Je pose simplement cette question: A l'image des salles d'injection d'héroïne, pourquoi ne pas créer des salles d'injection... d'alcool pour les personnes souffrant d'alcoolisme? Stupide, n'est-ce pas? C'est aussi le cas pour les salles d'injection d'héroïne : Donner à une personne les moyens de se droguer revient ni plus ni moins à précipiter sa déchéance, à l'enfoncer plus profondément dans le marécage de la consommation de drogues, le tout en se drapant d'une bonne conscience.

L' enfer est pavé de bonnes intentions! La naïveté de la MILDT et la sournoiserie des lobbies de la drogue viennent d'ajouter de nouveaux pavés sur la route qui conduit à la déchéance de nos compatriotes qui souffrent de la dépendance à la drogue.

Quand donc apprendrons-nous donc à ne pas répéter les mêmes erreurs encore et encore ? Il est temps de se réveiller, de tirer des leçons des expériences menées dans d’autres pays au lieu de se regarder le nombril. Enfin, il est temps de se retrousser les manches et de créer de vraies solutions pour répondre au vrai drame humain de la dépendance à la drogue !

 

 

SUISSE :
Dr Hans KÖPPEL
Médecins Suisse Contre la Drogue

Pour les toxicomanes il y a quelques règles : il est interdit d’acheter et de vendre des drogues dans les salles d’injections ou devant les portes des salles d’injections.

 

Les drogues que les toxicomanes consomment à l’intérieur sont achetées ailleurs.
 
Mais la réalité est tout autre : devant les salles d’injections il y a toujours une cinquantaine ou plus de toxicomanes, qui ne discutent pas seulement mais qui achètent ou vendent des drogues aux autres.
 
C’est une place de rencontre. La conséquence est qu’il y a beaucoup de saleté et de gènes pour les habitants.
 
Les habitants des quartiers autours s’énervent. Ils ont peur pour leurs enfants, ils craignent la criminalité et s’énervent a cause de la saleté.

Ce sont des situations catastrophiques pour tous les habitants autour de ces centres.
Pourquoi des toxicomanes vont dans les salles d’injections ? Parce qu’ils y trouvent d’autres toxicomanes, qu’ils parlent du trafic des drogues, et qu’ils achètent et vendent des drogues.

Ce sont des scènes de drogues et rien d’autre.  

A aucune personne ces salles d’injections sont une aide.

 

 

Jean-Philippe CHENAUX
Centre Patronal, Paudex/Lausanne

En 1991, lorsqu’il adopte son "train de mesures", le Conseil fédéral se fixe pour objectif de stabiliser le nombre des toxicomanes à 30 000 d’ici à 1993, puis de réduire l’effectif de 20% pour le ramener à 24'000 d’ici à 1996. Cet objectif n’a jamais été atteint. La Suisse compterait actuellement 40'000 personnes accrochées à l’héroïne et à la cocaïne et 140 000 personnes consommant "occasionnellement" de la cocaïne (NZZ am Sonntag, 5.10.2003, citant l’ISPA et l’OFSP).

 

Des moyens de plus en plus importants ont été alloués à des institutions "à bas seuil" d’exigences et à des "shootoirs", aux dépens des institutions thérapeutiques visant à l’abstinence et souvent actives, simultanément, dans le domaine de la prévention. Le nombre de places offertes par ces dernières institutions a fortement diminué. Ce mouvement s’est amplifié avec le retrait de l’OFAS du financement des thérapies de la dépendance et le transfert de celui-ci aux cantons. On est ainsi passé de 161 institutions résidentielles en 1999 à 115 en 2004, avec un nombre d’unités de sevrage reculant lui aussi de 54 à 50 (source: COSTE, 4.6.2004). Il en résulte un grave déséquilibre de la politique dite des quatre piliers instituée au milieu des années 90.

Avec 194 décès enregistrés en 2003 contre 167 en 2002, le nombre de décès dus à la drogue a augmenté l’an dernier de 16,2%. Le nombre de décès par surdoses continue d’être supérieur à ce qu’il était jusqu’au milieu des années 80, ce qui ne plaide pas en faveur des programmes de prescription d’héroïne. Le recul observé dans la deuxième moitié des années 90 était dû, de toute évidence, au démantèlement des scènes ouvertes de la drogue. A noter que les statistiques de l’Office fédéral de la police ne tiennent toujours pas compte des décès indirects (décès dus à des infections liées aux drogues, accidents et suicides). Si on les ajoute, on enregistre un chiffre beaucoup plus élevé de décès dus aux drogues: de 750 à 800 décès en 1996 selon l’ISPA, combien au juste aujourd’hui? Avec l’Association suisse d’anciens toxicomanes (Verein ehemaliger Drogenabhängiger), nous demandons que ces décès soient inclus dans la statistique. D’autre part, le nombre des personnes décédées dans les programmes d’héroïne (plus de 120 en dix ans selon nos renseignements) devraient être indiqué séparément.

 

Les cas de sida et d’infection par le virus HIV sont en hausse depuis 2000. Alors que leur nombre ne cessait de diminuer depuis 1992, les cas d’infection (tests VIH-positifs déclarés par les laboratoires de confirmation) ont fait un bond de 585 en 2000 à 793 en 2002, pour se stabiliser au niveau élevé de 757 en 2003, l’injection de drogue comme voie d’infection représentant 17,1% des cas l’année dernière contre 13,7% en 2000 et 12,2% en 2002.
 
Le nombre d’infections par le virus de l’hépatite C est lui aussi en hausse, malgré la multiplication des locaux d’injection et autres mesures d’"aide à la survie". Dans 60 à 80% des cas apparaît une maladie chronique qui conduit souvent (entre 3 et 20% des cas) à une maladie du foie irréversible.

 

 

J-P VUILLEUMIER
Association Jeunesse Sans Drogue

Ici, tout va au mieux dans le meilleur des mondes. Mais il faut savoir qu’à Zurich, certains "spécialistes" de la distribution d'héroïne revendiquent maintenant déjà la cocaïne pour les cocaïnomanes. C’est tout à fait logique, puisque nous avons toujours plus de cocaïnomanes en Suisse et qu’ils risquent de tomber dans la criminalité et la marginalisation sociale ; alors donnons-leur de la cocaïne financée par les contribuables…!

Le but primordial fixé au début de ces expérimentations humaines était l’abstinence. Ce but a, en réalité, été complètement abandonné au cours de ces 10 dernières années. Le taux de personnes qui quittent ce programme pour commencer une cure de désintoxication menant (éventuellement) à l’abstinence est d’environ 7%.

 

 

AUSTRALIE :
Drug Free Australia
Salle d’injection de King Cross

En 2006, seulement 31% des injections à l’intérieur de la salle d’injection, étaient des injections d’héroïne. L'Ice (plus puissant que le Crack, l'Ice à l’effet d'une dynamite pour le système nerveux) représentait 6%, la Cocaïne: 21%, la Morphine sous ordonnance: 31%.

Dans la salle d’injection, il y a eu une overdose toutes les 106 injections d’héroïne, pendant que dans la rue, il y a eu une overdose toutes les 3821 injections d’héroïne. Par conséquent, la salle d’injection à eu 36 fois plus d’overdoses que le reste de Kings Cross. Il aurait été remarquable que la salle d’injection ait eu deux fois le nombre d’overdoses, horrifiant s’il avait été de trois fois, mais leurs propres données montrent un nombre 36 fois supérieur.

 
Le taux élevé d’overdose a été attribué par le propre rapport d’évaluation du MSIC aux clients prenant plus de risques avec des doses plus élevées d’héroïne dans la salle d’injection. Ceci est du au fait que les "clients" utilisent la présence de personnel médical comme une assurance contre les risques d’expérimenter des dosages plus forts d’héroïne. Plus d’héroïne injectée signifie plus d’héroïne vendue par les dealers de drogue de King Cross.

Actuellement, 1.6% des australiens ont utilisé de l’héroïne. Cependant, les sondages montrent que 3.6% des répondants habitant la Nouvelle-Galles du Sud disent qu’ils auraient utilisé de l’héroïne si une salle d’injection était à leurs disposition, pour la plupart pour la première fois, ce qui, potentiellement, doublerait le nombre qui utiliserait la drogue.

La salle d’injection a statistiquement sauvé 0,18 vies durant sa période d’évaluation de 18 mois.

La salle d’injection n’a pas amélioré la tranquillité public. La salle d’injection a évidement conduit les dealers de drogue à ses portes. Les réductions du nombre d’injections public et de seringues jetées, à King Cross, sont seulement du à la réduction de distribution de seringues, dû au manque d’héroïne. Les rapports récents indiquent une augmentation des seringues jetées sur la voie publique.

 

Un coût élevé pour peu d'avantage:
La salle d’injection coûte $2.5 million par an pour fonctionner. C’est assez d’argent pour le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud pour fournir 109 lits pour la réhabilitation.

La sûreté des injecteurs na pas augmenté.

Les toxicos s’injectent, au moins, 3 fois par jour, ou, environ 1100 fois par an. Si un utilisateur d’héroïne voulait éviter une overdose fatale, il devrait faire chaque injection dans la salle d’injection. Mais, en moyenne, les clients y vont 2 à 3 fois par mois, ce qui fait que sur 35 injections d’héroïne, 34 peuvent finir par une overdose fatale. 

Aucune amélioration pour les infections d’hépatite B.

Hépatite C :
Darlinghurst/Surry Hills - Augmentation de plus de 11% par an malgré la présence de la salle d’injection.

Kings Cross - aucune amélioration malgré la présence de la salle d’injection.

20 MILLIONS DE DOLLARS POUR SAUVER JUSTE UNE SEULE VIE EN 8 ANS.

 

 

CANADA :
INSITE (site d'injection supervisé ) de Vancouver
Rapport

Aucun élément ne prouve directement que les salles d'injections réduisent le taux d'infection au VIH.

Pour affirmer avec assurance que les salles d'injection influent fortement sur les comportements à risque, il faudrait d'avantage d'éléments de preuve objectifs de changements marqués de ces comportements, une comparaison ou bien une étude par groupe de contrôle.

INSITE sauve environ une vie par an grâce à son intervention en cas de surdose.

Les frais annuels d'exploitation d'INSITE sont de 3 000 000 $.

Aucun élément ne prouve directement que les sales d'injection influent sur le taux des décès par surdose.

 

 

NORVEGE :

Seulement 10% des usagers ont utilisé le centre plus de six fois par mois. Deux tiers l’ont utilisé seulement une ou deux fois par mois après s’être enregistrés comme clients.

La salle d’injection, un ensemble de plusieurs paradoxes :

Le personnel doit aider les clients à s’injecter leur dose d’héroïne, et l’instant d’après, il doit s’assurer que les clients ne souffrent pas d’effets indésirables causés par cette même injection.

 

Selon le service d’addiction aux drogues et à l’alcool (The Alcohol and Drug Addiction Service) de la municipalité d’Oslo, le budget pour un essai de salle d’injection en 2008 est d’environ 1.5 million d’Euros (ouvrant 6 heures par jour).

Il semble paradoxal qu’une installation d’injection puisse en réalité contribuer à la perpétuation de l’usage de drogue.

Il est difficile pour une salle d’injection de prendre en charge des clients souffrants de troubles mentaux et ayant des comportements agressifs. Cela sera un dilemme de tenir hors de ces structures les personnes qui en ont le plus besoin.

Il est fort probable qu’une injection dans le cou ou dans l’aine engendre plus de douleurs qu’une injection dans le bras. Se posera alors un dilemme si un futur centre d’injection devait permettre aux clients de s’administrer des injections dans le cou ou dans l’aine.

En administrant un centre d’injection, il est possible que les autorités soient indirectement perçues comme tolérant l’usage de drogue.

Est-il censé de dépenser de l’argent public dans un centre d’injection, et jusqu’où une société doit-elle subventionner les différents types d’aides dont les utilisateurs de drogues ont besoin ?

 

Un dilemme des salles d’injection est qu’elles pourraient contribuer au maintien d’une habitude au lieu de motiver l’utilisateur d’arrêter.

Prévenir ou réduire les dommages ?

 

Un autre dilemme est de savoir si la société doit poursuivre sa politique qui vise à réduire les dommages de la drogue ou dépenser plus de fonds dans la prévention des jeunes. Une salle d’injection n’attirerait-elle pas des personnes qui n’auraient jamais consommé d’héroïne par ailleurs ? Comme beaucoup l’ont souligné, on ne peut pas nier que les salles d’injection et autres mesures visant à réduire les dommages peuvent être interprétées comme une acceptation tacite par la société de l’usage de drogues. Les efforts pour réduire les dommages causés par l’usage de drogue pourraient conduire les jeunes utilisateurs à avoir le sentiment que la société accepte l’usage de ces substances illégales.

Jusqu’où la société doit-elle aller ?

Une salle d’injection organisée selon le modèle norvégien est une proposition coûteuse. Est-ce le meilleur moyen de dépenser l’argent public ?

Est-ce le meilleur moyen d’affecter les ressources destinées à ce groupe ? Jusqu’où la société doit-elle aller pour promulguer cette aide qui, d’une certaine manière, perpétue l’usage de drogue ? Ne serait-il pas mieux d’affecter ces ressources à des mesures qui visent à inciter les gens à réduire ou arrêter leur consommation de drogue ?

La salle d’injection à Oslo a ouvert le 1er Février 2005. Cet essai était initialement prévu pour une période 3 ans mais fût étendu l’an dernier pour 2 années supplémentaires, afin que le Gouvernement puisse avoir le temps de créer une loi. L’évaluation après deux ans n’a montré aucune réduction du nombre de morts par overdose. L’année dernière, le Conseil municipal d’Oslo proposa de fermer la salle d’injection en raison de son coût. Mais ce conseil étant minoritaire, la proposition fut refusée lors du vote parlementaire.

 

The League Against Intoxicants a protesté et déclare que :  

 

1. Les salles d’injection peuvent maintenir et même renforcer la culture de l’injection.

2. Ni l’évaluation norvégienne, ni d’autres recherches ont montré que les salles d’injection préviennent les morts par overdose.

3. Une installation digne doit montrer aux consommateurs de drogue le chemin de sortie. Les salles d’injection contribuent à maintenir les habitudes, l’addiction et la vie de la rue des consommateurs de drogues.

4. Les salles d’injection impliquent une législation de l’utilisation des drogues dans laquelle la police est dans l’obligation de ne pas agir.

5. Les essais de salles d’injection sont une renonciation politique des responsabilités concernant la question fondamentale de la légalisation sur l’usage d’héroïne organisé par les autorités.

6. Les salles d’injection ne sont pas en accord avec les conventions des Nations Unies auxquelles la Norvège a adhéré.

Dans notre communiqué, nous insistons aussi sur le fait qu’environ un tiers de tous les utilisateurs de drogues injectées à Oslo se sont enregistrés comme utilisateurs de salles d’injection (plus d’un millier d’utilisateurs). Cela signifie qu’ils sont autorisés à porter une dose d’héroïne lorsqu’ils sont sur le chemin de la salle d’injection. Cela constitue une parfaite excuse s’ils viennent à être arrêtés par la police avec une dose dans leur poche, même s’ils n’utilisent peu ou jamais la salle d’injection. Nous prédisons que de nombreux consommateurs de drogues vont encore s’inscrire comme utilisateurs de ces salles d’injection. Ainsi, le pouvoir de la police de freiner la possession illégale et d’usage d’héroïne va être de plus en plus réduit. L’héroïne en petites doses est de facto légalisée à Oslo aujourd’hui, même si c’est formellement illégal.

 

 

HOLLANDE :
Salle d'injection Vennepark à La Hague

Le nombre de visiteurs de la salle d'injection est manipulé.

Conclusion:
La salle d'injection de Vennepark, est située au milieu d'une zone résidentielle dense. Depuis le début, il y a une forte opposition de la part des familles avec de jeunes enfants. Par la force de la loi, la salle a malgré tout été mise en service. Maintenant, les riverains accuse la ville et l'institution Parnassia Brijder de manipuler les chiffres. Ils seraient bien inférieurs au nombre officiel de visiteurs. La salle ne remplit que 65m2 des 600m2, le reste est donc vide. Cela coûte 600.000 euros par an. Les riverains demandent la fermeture de la salle d'injection pour en faire un meilleur usage, comme un centre post scolaire dans lequel 50 ou 60 jeunes sans qualification pourraient apprendre un métier.

 

 

Vous pensez que ceux qui réclament des salles d'injections s'arrêteront là !

 

Bien sûr que non, ils réclameront également la distribution d'héroïne, puis de cocaïne etc.


Jusqu'où iront-ils ?

 

Tant qu'ils n'obtiendront  pas ce qu'ils veulent, c'est  à dire "la légalisation de toutes les drogues" ils continueront.

 

Tout ceci grâce à l'argent du contribuable.

 

 

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que veut nous imposer un lobby associatif.

 
 
 
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    Les français ne veulent pas des salles de shoot.

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